Mon industriel agroalimentaire est un cochon !
Dépêche de dernière minute !
Certains produits à base de porc irlandais contaminé ont été découverts en France et en Belgique au cours de contrôles à la frontière, a indiqué dimanche, le spécialiste en chef de la toxicologie de la FSAI. Ces produits provenaient de carcasses irlandaises qui avaient été découpées aux Pays-Bas avant d'être réexportées vers la France et la Belgique.
L’expert a cependant assuré que la source du problème était entièrement irlandaise et ne concernait que : "... de la viande de porcs irlandais qui avaient été nourris avec des aliments irlandais pour porcs". (?)
Quoi de plus normal ?
Pas plus que le nuage radioactif de Tchernobyl, la grippe aviaire et autres fièvres aphteuses, la dioxine porcine d'aujourd'hui a également le très bon gout de s’arrêter aux portes de nos hexagonales frontières, n’est ce pas ?
Souvenons-nous, il y a quelques années en France les industriels recyclaient leurs vidanges de toilettes dans les aliments pour animaux. Cette année une firme internationale agroalimentaire a été autorisée à commercialiser des huiles alimentaires contaminées par des huiles des moteurs : pas grave .. !!
L'année dernière c'étaient les poulets belges à la dioxine, (toujours bien tenus à l’écart de nos limites nationaux), hier le lait chinois à la mélanine et aujourd’hui, doux cadeau empoisonné de Noël, les porcs irlandais aux PCB.
Un grand bravo à l'industrie agroalimentaire donc, car rarement un secteur industriel aura fait preuve d’autant de capacité d’innovation, variété, dynamisme, performance et nouveauté dans le cadre du libéralisme ambiant et de l'autocontrôle en matière de toxicité alimentaire.
Monsanto n’a plus qu’à bien se tenir.
En Europe en matière de déchets alimentaires, nous ne craignons nulle concurrence.
Juste une question, quelle belle surprise la grande distribution nous réserve en matière de « farce(s) » pour la traditionnelle dinde de Noël, millésime 2008 ?
Au diable la crise donc et faisons allégrement ripaille, mes chers concitoyens.
On a dans l’assiette la pitance que l’on mérite.
Bon appétit, bien sur !