Blasphème attitude ou mon aversion du monde naturel

Publié le par Désherbant

insecte.jpgJ’avoue : je n’aime pas la campagne et je ne suis pas repentant. Rendez-vous compte, je ne pratique pas vraiment l'écologie attitude et pour tout vous dire je n'y crois pas vraiment. Je ne recycle que modérément et je ne conserve rien. L’air « propre » naturel m’indiffère, car il est toxique à mes yeux, ce que j’aime par-dessous tout c’est l’air des climatiseurs. J'aime les intérieurs sans insectes. J'aime le « développement durable » comme celui qu'on trouve dans les immeubles des villes et dans le béton. Je n'aime ni les marais (et ceci vaut pour tous les "marécages", même les "Terres marécageuses"), ni les jungles. Tout autant que je déteste les jardinets cosy des campagnes environnantes.
Je considère tous les animaux - surtout les chiens et des chats domestiques - comme porteurs potentiels de maladies et des pestilences ou des redoutables prédateurs.
Quand les anthropologistes animaliers parlent de l'intelligence animale, je reste indifférent. Je suis content pour les dauphins qu'ils puissent pousser de petits cris. Je suis heureux pour les singes qu'ils puissent faire signe pour avoir leur nourriture. C'est charmant de voir les abeilles s'organiser si bien pour leur travail. Mais ça ne leur donne aucun droit sur moi.
D'après la doctrine politique environnementale moderne, tous ces miens postulats  font de ma personne un blâmable blasphématoire répréhensible. Les principales « églises » environnementales, qui prêchent la sainte pauvreté et jurent de ne jamais perturber la nature par les taches de l'action humaine seraient bien contentes de me vouer au boucher « vert ».
Et que dire aussi de la vogue des théories New Age qui enseignent aux enfants des écoles publiques - via des enseignants néo baba cool/BoBo et réac-ringards - l'éco-sentimentalisme.
Un nouveau écolo-paganisme à la mode tend aujourd’hui de remettre sur un piédestal sacré la mode de l’adoration du Veau d’Or Environnemental.
Les écologistes dénoncent tout ce que j'aime : la ville, le développement et le progrès.  La rupture eux et moi  est désormais irrémédiablement consommée.  
J’ai le souvenir de mes anciennes leçons de catéchisme (que j’ai ultérieurement vomi) et qui m’apprenaient que l'homme, en fait, occupait la place la plus haute dans la grande chaîne du vivant. Les intérêts des animaux, des espèces, des choses vivantes ne devraient jamais prendre le dessus sur le besoin de prospérité humaine. Les amis des sociétés protectrices d’animaux d’aujourd’hui risquent, hélas, de me faire bien regretter mon « Don Camillo » de jadis.
Le postulat écologique qu’un environnement parfait serait un monde sans nul homme me parait oh combien monstrueux ! Et pourtant les Verts avancent, « tête baissée »  vers cet objectif !
Comme il est était jadis agréable jadis d’entendre ou plutôt de lire Saint Augustin lorsqu’il souhaitait  voir les habitats humains se répandre où règne  une nature non maîtrisée. C'est également mon avis. Les choses qui poussent sont faites pour la nourriture, les vêtements, la décoration. Les pelouses devraient être proscrites constitutionnellement. Et pourquoi pas, tant qu’on y est : tous les marais devraient être asséchés et toutes les forêts tropicales transformées en agriculture productive. Comment autrement faire face à la pénurie alimentaire face à la prolifération de l’espèce humaine ?
N'étant  aucunement bricoleur, mon rayon favori des quincailleries est celui des produits contre les insectes ou les mauvaises herbes, les pièges à animaux nuisibles et des poisons de toutes sortes. Ces produits exterminateurs représentent, n’est ce pas  la haute civilisation. Les emballages sont décorés avec des images menaçantes de fourmis, de gardons, d'insectes avec des pinces, et d'autres choses indésirables, pour nous rappeler que le rôle de ces produits est d'éliminer ces nuisibles pour qu'ils ne menacent plus notre existence.
Pour moi le seul problème avec les pesticides, c'est qu'ils ne sont pas assez puissants ! "Les anti-fourmis" ne font que déplacer les sales petites bêtes. Pourquoi ?
Il y a un certain temps, il y a eu l’interdiction d’utiliser le meilleur de tous les pesticides : le DDT. Le résultat c’est que nous avons été envahis par toute sorte d'insectes volants et rampants, menaçants et porteurs des pandémies de toute sorte.  Des pans entiers d'anciens lieux de vacances merveilleux ont été anéantis parce que nous n'avons plus de droit d'utiliser le seul produit qui n’ait jamais vraiment réussi à éliminer ces sales bêtes…
De nos jours, vous pouvez être arrêté pour avoir de telles idées, parce que l'écologie est notre religion officielle.
Depuis les temps immémoriaux et jusqu'à « avant-hier », l'Occident a considéré la nature comme son antagoniste. Ca, c’était de la sagesse ! (sourire). Elle est dangereuse et mortelle. Pour pouvoir assurer notre survie, elle doit être domptée, taillée, maîtrisée, contrôlée. C'est la première tâche de la civilisation. Le premier pas vers la destruction de la civilisation est l'incapacité de comprendre ceci, ou le fait d'appeler cette attitude un blasphème.
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L
kikou le désherbant, je venais voir ce qu'il y avait de nouveau chez toi... lol bises
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G
Houla, c'est pas un blog pour moi ici ;-)
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M
re: je suis secteur teritorial agent des service technique et toi? je ne sais pas comment faire pour te répondre a part passé par ls commentaire
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M
merci pour ton message , ton blog a l'aur très sympa
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A
Coucou Désherbant, toujours aussi en forme à ce que je vois, j'adore! :O)))Allez je t'embrasse je t'envoie un petit air de montagne avec tout ce qui l'accompagne! ;O))) besitos :0010:A bientôt
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