Pourquoi je déteste les week-end à la campagne

Publié le par Désherbant

« Personne ne devrait être tenu responsable de ce qu'il a fait dans une propriété de campagne », disait Oscar Wilde. Il est réconfortant de constater que l'on a eu d'illustres précurseurs dans ce qui constitue l'une des plus redoutables tragédies de notre époque : les invitations de nos plus chers amis à passer un petit week-end dans leur « baraque » ou autre cabane improbable au fond d'une foret ou bocage champêtre.

Il y a là un drame humain si funeste qu'avant de se lancer dans une belle et longue amitié avec quelqu'un on devrait, si l'on était avisé, et prévoyant, de demander au candidat s'il possède une résidence secondaire. Auquel as, si charmant que soit l'ami potentiel, il faudrait avoir le courage de limiter les dégâts en s'en tenant à une relation superficielle. Il n'y a pas d'exception : une invitation à la campagne cache toujours quelque chose. Les possibilités sont limitées : soit on est convié à passer quelque jours dans une fermette et l'on se retrouve dans un somptueux manoir où circulent des créatures vêtues de soie, alors que l'on est venu en jeans et en gros souliers et l'on n'a rien emporté d'autre, naturellement; soit on est amené à découvrir la ville de rêve dont les chers amis ont parlé comme de la terre promise et l'on arrive dans un taudis si humide et si mal chauffé que l'on se croirait invité à visiter le caveau familial.

(Ultérieurement je développerai en détail ces deux hypothèses et leur lots d'horribles travers)

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A
La plume est toujours aussi bonne. Je découvre le blog et je me dis que si vous écrivez toujours ainsi, le succès vous attend au tournant. C'et délicieux.Ambre
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C
Bonne journée citadine Désherbant :o)
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M
viens dans ma campagne tu verras si ce que tu dis est vrai   je me MARRE de lire tes anneries
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M
viens dans ma campagne tu verras si ce que tu dis est vrai   je me MARRE de lire tes anneries
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M
viens dans ma campagne tu verras si ce que tu dis est vrai   je me MARRE de lire tes anneries
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